LA CHECKLIST DE BONNES RAIPONCE POUR RENDRE VOTRE STORYTELLING INDESTRUCTIBLE. ET POSITIONNER VOTRE STARTUP LÀ-HAUT
Si certains savent conter des histoires, Pixar est passé maître dans l’art d’un storytelling subtil, fin et réfléchi. Au-delà des prouesses techniques et de l’univers graphique, chacun de leur opus rentre en mode #InstantClassic. Revue de la méthode des scénaristes Pixar, en 18 points à appliquer à votre propre histoire de marque.
Mais qu’ont donc tous les personnages Pixar en commun ? Sur quelle trame les scénaristes construisent-ils leurs aspérités ? Comprendre leur process de narration, c’est avoir la capacité à le dupliquer pour votre propre storytelling de marque.
1- Vous admirez les personnages pour leur capacité à essayer plus que pour leur succès
Ce qui fait la magie des personnages Pixar, c’est leur capacité à accepter l’échec et à ne jamais se décourager pour atteindre leurs objectifs. Un peu comme vous, les success stories se construisent comme Rome, en plusieurs jours.
2- Narrez ce qui intéresse votre audience, pas ce qui vous plaît en tant que scénariste. Les 2 peuvent être radicalement opposés
En sachant à qui vous vous adressez, vous construirez un récit qui utilise leurs codes. Pour une meilleure mémorisation et une implication plus importante. Vos codes, ce ne sont pas forcément les leurs. D’où l’importance de connaître sa cible avant plutôt qu’après.
3- Structurer votre storytelling en thématique est important, mais vous ne pourrez pas visualiser la totalité de votre histoire. Prenez du recul. Recommencez à l’écrire.
Rien de plus simple que de construire son storytelling Startup par silo: Les fondateurs, l’envie, la problématique à laquelle vous répondez, le business model…Commencez par ses grands thèmes, puis trouver votre fil rouge.
Celui qui boucle la boucle entre l’introduction et la conclusion, celui qui répond à une simple question: pourquoi vais-je vous raconter cette histoire ?
4- Il était une fois (contexte: _____). Chaque jour, il / elle faisait (situation: ______.) Un jour, (destructuration: _____). À cause de cela, (conséquence _____). Jusqu’à ce que (solution: _____)
Où comment expliquer simplement la raison d’être de votre marque, sa plus-value pour ses utilisateurs potentiels. Ce qui la singularise et la rend exceptionnelle.
5- Simplifiez votre storytelling. Recentrez le. Limitez les attributs de votre personnage. Évitez de vous perdre dans certains détails.
Vous aurez l’impression de perdre des éléments importants mais cet exercice ne vous fera que gagner en clarté. Si on vous dit qu’à l’origine, Buzz L’éclair était représenté par 3 personnages distincts, vous conviendrez que Toy Story a probablement gagné en impact vers l’infini et au-delà en simplifiant le nombre de personnages.
C’est la même chose pour les attributs de votre produit ou service. Bien sûr que vous allez développer un produit aux multiples facettes. Mais simplifiez, hierarchisez, priorisez les éléments clés dans votre storytelling.
6- En quoi votre personnage est-il particulièrement bon ? Quel est sa zone de confort ?
Prenez alors l’exact opposé et imaginez comment réagirait votre personnage. Challengez le. Comment s’en sort-il ?
Même chose pour votre produit. Il marche particulièrement bien dans telle ou telle situation. Et si l’on enlève certains éléments favorables, comment se comporterait-il ? Imaginez le worst case scenario, et faites le fonctionner. Construisez une histoire autour de cela.
7- Gardez en-tête votre finalité. Que doit-il ressortir de votre storytelling ?
N’écrivez pas votre storytelling de façon linéaire début / milieu / fin. Une bonne fin, c’est compliqué à écrire. Concentrez toute votre énergie sur cette partie, en vous posant la question ‘quelle est la morale de mon histoire ?’
Les moyens d’y arriver viendront naturellement.
8- Terminez votre storytelling.
À un moment donné, il faut y aller, même si ca n’est pas parfait. Mais n’y allez pas si vous n’avez pas votre fin. Faites mieux la fois d’après.
9- Quand vous êtes bloqués dans votre storytelling, faites une liste de choses qui ne pourraient pas arriver.
Dans la majorité des cas, en prenant le contrepied de ce que vous ne voulez pas, les éléments pour continuer à avancer votre écriture apparaîtront d’eux-même.
10- Rédiger, c’est commencer à poser un cadre.
Si votre narration reste uniquement dans votre tête, même la meilleure des idées narratives restera une belle histoire entre vous et vous-même.
11- Mettez de côté la première idée qui vous passe par la tête. Ainsi que les 2ème, 3ème, 4ème et 5ème options.
Dégagez les options de narration évidentes. Soyez exigeant. Surprenez-vous.
12- Donnez à votre histoire de l’aspérité. A vos personnages des opinions tranchées.
Une écriture policée et sympathique, vous pouvez trouver cela agréable à titre personnel, mais c’est du poison pour votre audience.
13- Pour quelle raison avez-vous besoin de raconter cette histoire ?
Quelle est votre vision, la croyance que vous souhaitez défendre et pour laquelle vous prenez aujourd’hui la parole ? Ce qui constitue votre petit moteur interne et vous transcende, c’est le début de votre histoire. Partagez là.
14- Si vous étiez à la place de votre personnage, comment réagiriez-vous ?
L’honnêteté crée de la crédibilité, encore plus dans des situations incroyables.
Si quand vous parlez de votre produit, vous même n’y croyez pas, ne continuez pas dans cette voie. Il y a un mur au bout.
15- Quels sont les enjeux ? Donnez des raisons logiques et émotionnelles de s’attacher au personnage.
Que se passera t’il s’ils ne réussissent pas leur aventure ? Mettez la barre le plus haut possible pour rendre l’histoire encore plus belle.
Appliquez cette idée à votre marque. Ca marche également.
16- Ne jetez pas ce qui ne fonctionne pas pour le moment.
Cela ne signifie pas que cela ne fonctionne pas du tout. Mettez le dans un coin, cette pièce du puzzle trouvera sa place plus tard dans votre storytelling.
17– Aimez les coïncidences, celles qui font que votre personnage se retrouve dans une situation périlleuse.
Détestez en revanche dans votre écriture ces coïncidences qui l’en font sortir. Ne soyez pas flou dans votre écriture.
Si c’est le facteur chance qui solutionne en partie la problématique de vos clients, alors votre produit n’est pas abouti. Retravaillez le, puis retravaillez votre storytelling.
18– Petit exercice: Prenez les scènes clés d’un film que vous n’aimez pas.
Qu’est-ce que vous changeriez pour en faire quelque chose que vous aimez ?
Nouvel exercice: Interrogez vos Beta Testeurs. Passez du temps avec eux. Identifiez l’élément de votre marque que les gens ne comprennent pas. Réécrivez votre histoire, en vous basant sur le point #2 de cette liste.
Ça y est, vous êtes prêts à vous mettre dans la peau d’un PixarBoy. Construisez votre discours autour du triptyque suivant: ÉMOTIONNELLE / FONCTIONNELLE / EXPÉRIENTIELLE.
Et si vous souhaitez que l’on vous accompagne, discutons-en !